L’indépendance est une situation à laquelle de nombreux cadres aspirent en France. L’autonomie, le rythme de travail et le choix des clients ou des missions sont autant d’avantages qui en résultent. Alors, comment accéder au statut de consultant indépendant et quels sont ses avantages ? On vous explique tout dans cet article.
Qu’est-ce qu’un consultant indépendant ?
Concrètement, le statut de consultant indépendant est un professionnel spécialisé, dont l’expertise repose sur des années d’expérience en entreprise. Il dispose d’un vaste panel de compétences et se présente comme un acteur polyvalent et multitâches. Il peut accompagner les salariés d’une entreprise sur leurs projets, réaliser des diagnostics, gérer les débats, et se fait force de proposition en matière de communication d’organisation interne ou encore d’informatique et de finances.
Les métiers du digital sont particulièrement porteurs dans ce domaine, notamment à l’heure de la transition numérique. Mais ce sont bien tous les secteurs d’activité qui sont concernés par ce phénomène. En fonction des entreprises et des domaines concernés, les missions peuvent changer. Toutefois, son cœur de métier est généralement tourné vers la prospection et le contact clientèle. C’est le contrat de prestation qui définit les termes, la durée et la rémunération des missions réalisées.
En choisissant son consultant indépendant, l’entreprise cliente prend en compte un certain nombre de critères, tels que ses compétences, le coût de son emploi et son degré de responsabilité en cas de difficulté. Les consultants indépendants doivent donc mettre en avant leurs qualités, qu’il s’agisse de compétences en matière d’innovation, d’accompagnement ou encore de détection de solutions pour répondre aux problèmes rencontrés par la société.
Quel est le meilleur statut juridique pour un consultant ?
Devenir consultant indépendant implique de choisir un statut juridique, qui peut recouvrir des formes multiples : entreprise individuelle, auto-entreprise, portage salarial, etc. Il faut donc bien connaître les spécificités de chaque régime, notamment en ce qui concerne le montant des cotisations sociales :
- En créant une entreprise individuelle, il faut compter des frais d’immatriculation qui peuvent grimper jusqu’à 250 euros. Par ailleurs, les entrepreneurs doivent rédiger les statuts juridiques de leur entreprise et assumer les frais de publication dans un journal d’annonces légales.
- En auto-entreprise, les contraintes juridiques et les frais sont réduits à leur plus simple appareil. Cependant, l’auto-entrepreneur est complètement seul et doit tisser lui-même ses relations commerciales, prospecter et fidéliser ses clients. Il ne bénéficie d’aucune structure pour l’aider à trouver ses missions.
- Le portage salarial se présente comme un excellent compromis entre une position de salarié et l’autonomie du free-lance. Le consultant indépendant salarié porté peut s’appuyer sur le réseau de l’entreprise de portage salarial, qui signe un contrat de travail avec lui un contrat de mission avec le client. Il s’agit d’une relation tripartite qui bénéficie à tous.
Par ailleurs, le salarié porté peut avoir accès à la formation professionnelle et bénéficie d’une sécurité sociale plus avantageuse que l’auto-entrepreneur. Cette solution se présente donc comme l’une des plus avantageuses pour celui ou celle qui souhaite accéder à l’indépendance.